Travaux aux champs

Ambiance musicale

Il manque sans doute les chevaux de traits ou toutes ces machines qui font miraculeusement bien leur travail. Peut-être aussi des engrais et des désherbants écologiques ne demandant pas trop d'exercice physique pour en disséminer partout. En tenue de combat tistou les pouces verts ! Le cheval de la doge tire une carriole avec deux énormes seaux dont aucun n'a une odeur alléchante. L'un d'orties putréfiées ramassées dans les sous-bois proches, l'autre d'étrons appartenant à la chère monture qui avance en renâclant. De ces deux seaux, on peut en conclure qu'une chose : Engrais et désherbant 100% naturels.

Un fichu sur la tête retenant deux nattes façon Laura Ingalls dans la petite maison dans la prairie, une espèce de salopette maculée de tâches trop grande pour elle maintenu à la taille par une corde tressée et des bottines qui vont pas apprécier le voyage. C'est bien Alisha à n'en point douter qui la joue agricultrice sous les conseils de Pierre. En même temps, force était de constater qu'elle arborait cette tenue pour s'occuper du potager assez souvent.

Alors Pierre : D'abord on désherbe ensuite on mettra l'engrais ? C'est bien ça ? J'vous préviens, faudra un sacré bain pour virer l'odeur quand on aura finit crévindiou !

Un éclat de rire et les deux se mettent enfin au travail. Tandis que l'un s'occupe de vérifier l'état des plants, les éventuels occupants du genre insectes parasites, l'autre badigeonne la terre d'orties putréfiées. Tout ne se fera pas le même jour mais l'entretien du champs est primordial jusqu'à ajouter l'engrais miracle mais ô combien nauséabond. Mètre carré par mètre carré. Un repas frugal en milieu de journée façon pique nique, une pause dans l'après midi, les deux ne chôment pas. Jamais même si la doge est taquine car qui aime bien châtie bien.

Elle n'évoquera rien qui puisse plomber l'ambiance, se contentant de fredonner "la complainte de la butte" ou d'autres vieilles chansons...

La lune trop blême
Pose un diadème
Sur tes cheveux roux
La lune trop rousse
De gloire éclabousse
Ton jupon plein d'trous...

Pas très juste, pas très faux mais agrémenté de son léger accent exotique sauf quand elle se met à brailler le refrain pour casser les oreilles de son congénère des fois qu'il s'endorme à la tâche... avant de poursuivre naturellement. Pauvres escaliers de la butte !

Mais voilà qu'il flotte
La lune se trotte
La princesse aussi
Sous le ciel sans lune
Je pleure à la brune
Mon rêve évanoui

Le soir viendra enfin où ils rejoindront les autres après un décrassage en règle, silencieux ou à rire, afin de partager le dîner. Des journées somme toute normales à Aurora.

Messages : 65 Date d'inscription : 06/11/2010

Il marche à coté de l'indienne qui conduit sa charrette , sifflotant une quantique , sa crosse posé sur l'épaule . Le levé du soleil lui fait plisser les yeux , il aurait bien voulu profiter de la douce fraicheur matinale mais l'odeur qui émane des seaux l'empêche de respirer à plein poumons . Pourtant il faudra bien si faire , ils sont parti pour patauger dedans toute la journée .

Lui est habillé de ses vieux haillons , ne possédant qu'une seule paire de chaussures déjà bien usées il préfère travailler à pied nues . Arborant un sourire railleur devant l'accoutrement de la jeune femme , qu'est ce qu'elle croyait , qu'on allait élaguer des rosiers au fond du jardin?

Arrivé sur la parcelle il constate que la terre n'a pas été travaillée depuis longtemps , une chance , malgré les lavements infligés par les pluies acides il doit rester une couche suffisamment fertile pour ensemencer avec l'aide de l'engrais spécial fabrication "Aurora".
Rassuré de voir que l'indienne possède quelques notions d'agricultures il lui confirme ses propos .

Oui il faut dans un premier temps désherber et déraciner le plus possible les mauvaises herbes , ce sont des parasites pour notre champs . Ensuite il faut fertiliser au maximum ... Mais il faudra aussi labourer toute la parcelle , peut être pourrions-nous utiliser les montures de la ville ?
Après il faudra l'aplanir , c'est le hersage , afin de faciliter la plantation et la récolte . Pour planter il faudra le faire à la main , à la "jeté" c'est très joli et folklorique mais les pertes sont énormes à causes des oiseaux , insectes , terre trop sèches ... Bref je me fait peut être long en explications mais le travail s'annonce énorme !

Enfin le plus dur commence , courbé vers le sol pour arracher les chardons solidement ancrés dans la terre , donnant de grands gestes avec sa crosse pour faucher les herbes folles , éparpillant la mixture dont il ne sent même plus l'odeur infecte à force de la voir passer sous son nez .
Et tout ça rythmé par les chants de l'indienne , le travail rend sourd qu'on disait , si seulement c'était vrai . Il lui aurait bien demandé de se taire , se crispant dès qu'il sentait le refrain arriver . Mais étrangement il avait retrouvé sa timidité des premiers jours à travailler d'arrache pied au champs , répondant par un simple sourire ou une grimace faussement choqué aux taquineries de la jeune femme .

Quand le soleil couchant annonce la fin de la journée il rentre pour sa laver , même si il s'est accommodé à l'odeur engrais , sueur , crasse le jeune homme ne souhaite pas forcément la partager avec les nouveaux arrivants .

Et voilà que la doge et le prêtre remettent ça en charmant petit couple improbable dès l'aube. L'une va réveiller l'autre en toquant à la porte de l'église. Ce n'est pas la super grande forme. Entretenir un champ c'est quand même très physique et éreintant. Qu'est-ce qu'on serait mieux à rester au fond de son lit... A se faire dorloter... Ou pas. On est loin de l'indienne prompte à jouer les charmeuses ou les casse pied ambulante quoique avec Pierre c'était facile de toujours trouver un truc pour l'enquiquiner ou le désarçonner.

Mais là, elle n'a pas envie, elle est un peu inquiète et il fait frais de bon matin, alors qu'elle entortille les manches d'un grand pull difforme qu'elle a encore dû piquer soit à un citoyen soit à un macchabée. Elle attend son comparse. Elle jette des coups d'œil un peu partout, la moue boudeuse en soupirant d'innombrables fois. Pensive.

Lorsque le prêtre sortira, elle lui sourira poliment, le saluera comme à son habitude puis les deux iront se restaurer avant de prendre la clef des champs. Là, même sketch, même gestes, même parfum si délicieusement infecte. A croire qu'ils aimaient ça. Après le repas du midi, exceptionnellement, elle aura envie de faire la sieste. Profiter du soleil sur sa peau, des trilles de quelques oiseaux enfin de retour, d'une brise printanière loin des frimas de l'hiver. Elle s'amusera à jeter des touffes d'herbe sur la tête de l'agriculteur en pouffant allègrement comme une gosse, tout n'étant que prétexte aux enfantillages quand elle ne jouait pas les doges pointilleuses. A un moment l'entendra t-il marmonner quelque chose comme :

Manque un chien et le rire joyeux des enfants par ici...

Avant qu'elle ne se mette à sourire malicieusement. Sans doute s'émerveillera t-elle en apercevant un quelconque animal sauvage comme ces lapins qui détalent à toute vitesse au loin. Elle prendra le temps de s'arrêter pour cueillir des fleurs des champs et former quelques bouquets afin d'égayer son bureau ou ce qui lui sert de maison. Et puis le soir reviendra bien vite, alors se contenteront-ils de rentrer comme à leur habitude, peut-être silencieusement, chacun muré dans leurs réflexions personnelles. Sales et malodorants avant d'aller se décrasser allègrement pour rejoindre les autres citoyens si peu bavards.

Messages : 65 Date d'inscription : 06/11/2010

Il rêve d'une grand cathédrale , ornée de grand vitraux colorés que l'aube vient illuminer rajoutant un coté mystique à l'édifice . Cette demeure à l'honneur de Dieu est tellement haute qu'il ne distingue pas les statues placé au sommet , gravissant le perron il essaye maintenant d'ouvrir la lourde porte mais rien ne se passe , elle reste inexorablement fermée malgré ses tambourinements qui se font de plus en plus fort , a tel points qu'ils en deviennent désagréables.

Les yeux ouverts , observant la charpente qui à miraculeusement passé l'hiver sans problème il se lève grommelant un rapide "j'arrive" pour faire cesser les coups à sa porte qui auront eu raison de son lourd sommeil . Il s'habille hâtivement avec ses haillons encore sales de la veille , ne jugeant pas utiles de les laver pour les retrouver dans le même état à la fin de la journée .

Il s'observe dans un morceau de miroir cassé , il a les yeux rouges d'une nuit de sommeil trop courte . D'habitude le jeune homme est l'un des premiers à se lever pour prier à l'aube mais cette fois ci la nuit passé sur son vieux matelas posé à même le sol fut plus que douloureuse et se résuma plus à une quête pour trouver une position confortable pour son dos : échec cuisant .

Il retrouve son amie dehors pour finir une miche de pain entamer la veille , pendant qu'ils prennent des forces pour la journée il engage la conversation sur des banalités tel que la météo , la félicite pour la qualité de ses prévisions sur le retour du printemps ou encore sur des réparations à faire sur certains bâtiments délaissés en périphérie de la ville . Pendant qu'elle lui répond il sourit , satisfait qu'il est de ne plus voir ses nuits torturées par des pensées impures ou du désir charnel . Peut-être que l'accoutrement "paysanne" et les vieux pulls y sont pour quelque chose .

Quand le travail recommence il est heureux malgré la douleur et l'odeur qui vous prend aux narines , heureux de pouvoir accomplir ce dur labeur qu'il interprète comme la volonté divine d'empêcher à son corps et son esprit d'être oisifs . Il en vient donc à accompagner les chants de l'indienne en sifflant l'air qu'elle entonne tout en retournant la terre mélanger à l'engrais pour reconstituer une couche suffisamment importante d'humus .
Pendant la pause post-prandiale il restera allongé , le buste redressé , les coudes en guise d'appuis pour contempler leurs travaux , s'amusant des facéties de l'indienne quand elle fait pleuvoir des brindilles sur sa tête . Pensif et silencieux quand il l'entend marmonner , n'osant pas s'aventurer sur des thèmes qui semblaient important et douloureux pour la jeune femme .

Le soir venu , il lui rend les fleurs qu'il l'a aidé à cueillir puis résolu à faire autre chose que prier ce soir il lui demande:

Pourquoi ne pas aller au saloon après nous être changé ? nous y trouveront bien un concitoyen pour nous offrir un verre .

Messages : 49 Date d'inscription : 21/03/2011

Sigurdr était fraichement arrivé dans la communauté, il fit donc le tour du propriétaire.
La ville n'était pas grande et on en avait vite fait le tour,ainsi il ne vit que très peu les autres personnes de la communauté, elles étaient soit occupés à travailler soit à autre chose.
La vieux arriva très vite au bâtiment principale de la ville qui n'était autre qu'un saloon, un Saloon personnalisé mais ça ressemble quand même assez bien au film d'avant crash qu'il avait pu visionner.
Le batiment n'était pas très grand mais suffisamment pour qu'un grand nombre de personne puissent y tenir sans être coller les un aux autre.
Il y avait un comptoir, des tables et des chaises, mais ce qui retint l'attention de Sigurdr était un Piano; il avait l'air rafistolé et désaccordé mais apparemment il fonctionnait toujours

Je peut l'utili ?...

Il n'y avait personne dans la Saloon, peut être étaient ils tous encore au travail ? Sigurdr s'assit alors et commença a laisser glisser ses mains sur le piano et se souvint alors d'une chanson appropriée pour l'endroit

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Sigurdr continua alors de faire du piano se laissant guider par ses pensés

Messages : 65 Date d'inscription : 06/11/2010

Le jeune homme lavé et changé se rendait au saloon pour évacuer d'une dure journée de labeur . Il franchit la porte du saloon sans un bruit , surpris d'entendre une curieuse musique provenir du piano rangé dans un coin , il avait beau rassembler ses souvenirs c'est bien la première fois qu'il voit quelqu'un en jouer , à tel point qu'il avait crut un moment qu'on le conservait comme petit bois pour les soirées glaciales de l'hiver .
Deuxième surprise c'est l'un des nouveaux habitants qui en joue , un homme qui semblait très vieux , bien plus vieux que l'alcoolique notoire de la cité . D'après ce qu'il voyait l'homme avait une longue barbe blanche , et la peau ridé et bruni par des années passées au soleil qui ressemblait plus à l'écorce d'un vieux tronc qu'a la peau brulé de feu Delamort ou de Boris .

Il resta un moment les bras croisés à écouter cette musique inconnue , surement devait-elle sonner faux vu l'état du piano mais avoir un pianiste est un luxe bien rare de nos jours .
Pierre attend au comptoir , personne ne l'a vu rentrer , c'est à dire le vieil homme puisque le lieux est désert comme trop souvent . Admirant les doigts secs glissants sur les touches , il profite d'une pause du vieil homme pour se manifester .

Bonsoir , c'est très beau ! mais que diriez-vous pour partager un verre avec moi , il doit bien rester une bouteille quelque part qui à survécu au passage de Buckowski

Elle avait pourtant hoché la tête à la question de Pierre. Elle avait attendu qu'il se lave aux bains publics avant d'en faire de même, à son tour, pudiquement et de se décider à venir trainer ses guêtres au saloon. Jetant un regard circulaire au bar PMU du coin bien vide, elle se rend compte qu'on avait embauché un nouveau pianiste, chose dont elle n'était pas informée.

Chic alors ! Ce piano grinçant et mal accordé avec lequel elle se battait depuis son arrivée allait enfin servir ! A la fin de la prestation, elle applaudit puis dîtes-donc elle y met de l'ardeur avant de réclamer une autre musique, bien entendu. Quand on pense qu'avant elle pestait contre l'instrument qui écorchait ses tympans...

Ah mais ne vous arrêtez pas ! Ne vous arrêtez plus ! Cet endroit a besoin de vie et peut-être que ça fera bouger ces citoyens qui font les timides alors qu'on sait très bien que c'est faux !

Elle tapote l'épaule de Pierre, sourire en coin.

Hey vous dansez à la prochaine ?

Aucunement ivre, aucunement à minauder, juste à taquiner Pierre après les durs labeurs. Eh ouais, faut croire que dans ce milieu bien masculin, il n'y avait pas un foutu galant homme capable de l'inviter, encore moins celui avec qui elle aurait sans doute apprécier de partager ces moments pittoresques. Vague air triste, peut-être amer sans doute qui passe fugitivement alors qu'elle semble pensive.

Messages : 49 Date d'inscription : 21/03/2011

Alors que Sigurdr s'apprêta a se lever, un homme rentra dans le bar, il avait l'air d'avoir travailler mais avait la mine joyeuse et lui proposa à boire mais avant qu'il put répondre Alisha, la Doge de la communauté fit son apparition en lui demandant un autre morceau apparemment dans le but de danser avec l'homme se tenant au milieu de la salle.
Quel belle jeunesse...

Merci jeune homme j'accepte la proposition avec joie, mais ça sera après cela je pense

Sigurdr adressa un sourire plein de sens vers l'homme puis se retourna vers son piano avant d'entamer un nouveau morceau

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Sur ce coup ci, Sigurdr se donna a fond et évita les fausse note même si avec ce piano la tache était ardu

*Fonce petit... la vie est courte*

Messages : 26 Date d'inscription : 21/03/2011

Maria avait fini de prendre son bain. Elle commença à s'habiller et à quitter l'établissement qu'elle allait occuper le plus souvent possible, car pour la jeune Italienne, l'hygiène était importante.

A la sortie des bains, un vent frai lui rappela que l'été n'était toujours pas là. La jeune Tortellini alla donc se réfugier dans le saloon pour s'abriter du vent et boire une boisson.

A sa grande surprise, on pouvait entendre de la musique provenir du batiment car c'était très rare d'entendre de la musique à la radio. Mais quand elle rentra à l’intérieur du bar, l'italienne fut surprise que la musique ne provenait pas de la radio mais d'un piano complètement désaccordé.

Ne voyant pas le pianiste, elle pivota et arriva aux coté d'Alisha et d'un homme assez sale, recouvert de terre, surement "Pierre" qui devait travailler au champ. Maria aperçus alors Sigurdr en véritable Mozart pianoter sur les différentes "touches". Elle s'installa avec les autres spectateurs en écoutant la fin du récital...

Il est vraiment plein de surprises ....

Messages : 65 Date d'inscription : 06/11/2010

Il se retourne vers l'indienne , se sentant tout à fait d'attaque pour danser malgré le travail effectué plus tôt mais il hésite , danser devant ses compagnons d'infortune que l'on côtoie depuis plusieurs saisons est une chose , mais se donner en spectacle devant des "inconnus" le gêne surtout quand Maria entre à son tour dans le saloon , la peur de paraitre ridicule pour un premier contact surement .
Malgré tout , il tend son bras vers l'indienne quand le vieil asiatique recommence , cherchant de l'assurance sur le visage de sa partenaire .

Avec joie , mais je ne suis pas sûr de savoir danser sur ce genre de musique...

La doge sourit à Pierre. Cela sentait le piétinement et les gaucheries typiques mais n'était-ce pas drôle ? Elle se laisse bercer par la musique vaporeuse et rythmée de Sigurdr, très jazzy dans le fond trouve t-elle. Enfin quelqu'un qui a du goût ! Le vieil asiatique risquait de se faire adopter, pire encore d'être sollicité souvent vu les projets à venir.

Elle laisse le prêtre guider la séance, leur permettant d'évoluer et tournoyer dans le saloon sous les regards amusés ou dubitatifs. C'est lent, c'est agréable. Cela fait oublier la rude journée printanière dans le bourbier infecte. Oui, Alisha s'amuse comme elle aime souvent à le faire. Peut-être plus sereine qu'il y a une dizaine de lunes. Elle s'amuse des bonheurs simples loin des feux des projecteurs diplomatiques, des guerres et des menaces à la pelle en ne songeant qu'à l'instant présent dans les bras du jeune homme.

Messages : 65 Date d'inscription : 06/11/2010

Concentré sur ses mouvements , se confondant en excuses à chaque fois qu'il écrase les pieds de l'indienne , il cherche à coordonné ses pas , alors 2 sur le côté puis demi quart de tour pour revenir avec 3 pas , ou l'inverse ? il ne sait plus vraiment , heureusement le rythme est assez calme pour lui permettre de se corriger si bien qu'au bout d'une vingtaine de mesures le résultat est plutôt convaincant m^me si les gestes un peu raides trahissent une journée passé aux champs .
La musique continue à raisonner dans le vieux bâtiment , ce n'est pas vraiment son style mais la Dodge semble apprécier , et à ce son vient s'ajouter les rires des deux danseurs , à croire que la vie revenait peu à peu dans ce taudis .

Les dernières notes finirent par s'envoler. Ouf ! La doge n'aurait pas trop mal aux pieds ! Inclinaison du front, avec déférence toujours, envers Pierre et un radieux sourire à l'attention du pianiste hors pair.

Merci pour ce moment agréable jeunes gens.

Petit clin d'œil en direction de Sigurdr avant qu'elle ne se dirige au comptoir, rejoignant Maria.

Eh bien jeune fille, seriez-vous seule ? Que pensez-vous de cet endroit ? Nous pourrions l'agrandir pour votre casino et le cabaret quitte à faire une seconde entrée en faisant communiquer le saloon avec les autres salles ?